Et voilà ma dernière chronique en date, sur JaME toujours.
Je me suis sentie obligée d’écrire quelques mots sur ce single en tant que fan de Kiyoharu depuis maintenant dix ans. J’ai toujours préféré SADS à Kuroyume contrairement à grand nombre de personnes, puisque la sortie de The rose god gave me en 2001 a été mon déclic en ce qui concerne ce que Kiyoharu a réalisé dans sa carrière. Un des seuls artistes à tendance visual-kei que je continue encore à supporter et qui ne m’a jamais vraiment déçue.
En ce qui concerne Misery, je trouve qu’il n’y a que la chanson-titre qui correspond à peu près à ce que Kuroyume produisait à l’époque, mais pas totalement non plus. Je trouve que le jeu d’Hitoki est bien plus en retrait qu’à l’époque. Dans les faces-B, sa basse est bien plus présente par contre, mais les sonorités font beaucoup plus fin de carrière de SADS et madrigal of decadence de la carrière solo de Kiyoharu que Kuroyume. Ce dernier était plus rock/punk sur sa fin tandis que là le mélange est plus violent, à la limite psychédélique. Il est vrai que début de Kuroyume était assez noir aussi, mais ils avaient bien évolué et c’était plus expérimental à l’époque.
Finalement, je ne sais pas ce que nos deux compères veulent vraiment faire. Pour moi ce n’est qu’un coup marketing pour la carrière solo du chanteur. Après écoute, je reste toujours d’avis qu’il est étonnant qu’Hitoki ait fait son retour… Besoin d’argent peut-être qui sait… Je voudrais voir un concert pour voir s’il est réellement considéré comme membre à part entière ou bien comme décoration comme pour leur réunification pour les quinze ans de carrière de Kiyoharu. Quoiqu’il en soit, même si on ne retrouve pas les mêmes sonorités qu’à leur heure de gloire, le single reste sympathique.
Voilà le lien de ma chronique sur JaME pour les intéressés :